1001 chose(s) à la Maison des Réfugiés

  Les danses se succèdent : claquettes sonores ... ... impro dansée sur percus... ... danse classique avec belle révérence à la fin... On reprend deux histoires de la semaine dernière et on les sonorise grâce à des objets utilisés en direct par la bruiteuse. On redécouvre l'histoire du voyage du bus avec son arrêt à la ferme laitière... ... et celle de l'homme qui s'étouffe au restaurant.

  Tous les goûts et dégoûts sont dans les natures et les cultures! J'adore  ou  je déteste, ou la   rencontre d'un objet avec une matière. Brosse à dents et bois : j'adore ! Bougie et pomme : j'adore ! Etoile et caillou : mmmh....  Les histoire de repas c'est ... Un pique-nique d'enfant porté dans un sac à dos, où on est tout heureux de déballer ses sandwiches.   Une recette pour laquelle il faut couper un oignon : Petit garçon en est chargé. Mais voilà que l'oignon glisse sous le couteau et fait un bond à travers la pièce. Petit garçon se fait houspiller par son grand frère et part à la recherche de l'oignon dans tous les recoins. Un bus remplis d'écoliers qui serpente dans la campagne, arrive à une ferme et profite de l'aubaine : la fermière fait goûter à tout le monde le lait tout frais sorti du pis des vaches. Un homme, au restaurant, s'étrangle. Un autre client se précipite et lui fait la manœuvre de Heimlich. L'homme recrache un

  Chacun et chacun choisit un objet qui devra, sur la table de manipulation, surmonter un obstacle.  Nous observons les stratégies d'une auto... ... d'un pinceau... ... et d'une plume.   Ensuite, nous nous racontons des histoires, réelles ou imaginaires, qui parlent de franchissements de limites et d'interdits... Puis, chacun et chacune choisit trois objets qui vont pouvoir, sans beaucoup de mots, transmettre ces mêmes récits. Ces récits, les voici ! Nous faisons du théâtre dans la rue. La police arrive, nous arrête. Nous passons trois jours au poste.   En Mongolie, nous avions une ferme, des animaux, des champs. Nous sommes arrivés au Kazakhstan, mais nous n'avons jamais été acceptés. On nous a toujours traités de Mongols, traités comme des étrangers, alors que je parle le russe et que je travaillais. Je me suis battue en vain pour faire ma vie là-bas. Un homme parle avec une femme. Une voiture passe et les espionne. L'homme va vers la voiture, il l'oblige

Les deux chaussures font une joyeuse traversée. Elles rencontrent avec une brosse à dent facétieuse, qui les chatouillent et les poursuit pour rire, ensemble. Aujourd'hui, c'est le jour des rencontres !  La pelote de laine se laisse embobiner par le cintre très entreprenant.                              Le tuyau peureux craignait tant la rencontre avec le tube qu'il s'est débrouillé pour contourner le contourner. Le tube en carton lui passe devant sans vraiment l'apercevoir car si triste, si triste  que les larmes lui embrument la vue. La pelote file un mauvais coton... Elle traîne, elle bâille, elle glisse vers une infinie fatigue horizontale. Le pinceau glisse, saute, glousse  content de se sentir si  léger sans le poids de la peinture collée à ses crins.   

Une séance en deux temps, très riche et variée. On s'est amusé à se prélasser à la piscine, à gravir des montagnes et à skier, à prendre le bus. On a tenté de s'envoyer des zip et zap dans une belle confusion qui a provoqué des éclats de rire. Attirées par le bruit, d'autres personnes se sont approchées... On a continué le travail des états : une personne fâchée croise une autre qui, elle, est contente... une a froid, l'autre est triste... Comment tout ça va finir? Des situations loufoques, des réactions inattendues, beaucoup de plaisir et de jeu. Les objets se sont reposés aujourd'hui. Ils nous observent paisiblement, contents de ne pas être sollicités par cette chaleur.

Mardi 19 avril, nous regardons comment des objets traversent la table, plongés en pleine action et accompagnés par un bruitage imaginé par la personne qui manipule ou une personne complice... Et ainsi, nous découvrons : comment une brosse à dents nage en soufflant dans l'eau ; comment un tuyau danse en chantant ; comment une éponge s'assoit avec un gros soupir ; comment un globe terrestre, au bout de ses efforts, escalade une montagne puis redescend sur l'autre versant ; comment une fourchette saute de pierre en pierre, en laissant échapper des soupirs de concentration Mardi 26 avril, nous manipulons des objets pris dans un état émotionnel ou physique : la grande fatigue d'un tuyau qui bâille et se couche, l'inquiétude d'une fourchette qui va deci delà et la souffrance d'un pinceau qui se traîne sur le chemin de sa traversée en gémissant de douleur. Mardi 3 mai, nous arrive une histoire autour de la boîte à musique. Une main tourne la manivelle :  il y a d&#